Parcours patient

La consultation est un temps essentiel. Elle a pour but de faire ou de confirmer le diagnostic de la pathologie présentée par le patient et ensuite de proposer le traitement le plus adapté.

La consultation est indispensable, c’est le moment du premier contact entre le patient et son médecin, le moment où va s’établir la relation de confiance nécessaire pour partager des informations importantes, pour accepter les recommandations médicales et participer activement à sa prise en charge.

Le médecin devra s’exprimer en termes intelligibles, avec respect et empathie pour expliquer au patient son problème, pourquoi il survient à ce moment, comment le traiter… Il est pourtant de plus en plus délaissé dans la médecine moderne: l’examen physique précis étant remplacé par la technologie, les examens complémentaires….

Le médecin écoute son patient, d’abord librement, puis l’oriente par des questions pour obtenir un maximum de renseignements sur le problème, les symptômes ressentis. Cet interrogatoire (anamnèse) permet de connaître aussi les antécédents personnels du patient, les antécédents familiaux, l’ancienneté de la maladie et son évolution, les traitements déjà suivis, les attentes du patient…

Pour obtenir des éléments supplémentaires pour parvenir au diagnostic, le médecin doit examiner le patient (examen physique).

Ce temps fondamental comprend le temps d’inspection, la palpation, l’évaluation neurologique sensitive et motrice, le testing (de la coiffe par exemple), la recherche d’une trigger-zone (point le plus douloureux). A ce stade, le médecin a déjà une orientation diagnostique et peut-être un diagnostic de certitude.

A ce moment, le traitement est proposé par le médecin. Il doit tenir compte de l’état du patient, de ses desiderata, des meilleures techniques à appliquer pour obtenir le meilleur résultat possible. Le médecin expliquera aussi les soins post-opératoires, les modalités du suivi…

Si des chirurgiens spécialisés consacrent leur activité chirurgicale à la main, c’est parce qu’elle est d’une complexité extraordinaire pour assurer toutes les fonctions du quotidien : sensibilité dans le toucher, motricité dans la préhension. Tout dérèglement d’un des constituants va entrainer des conséquences sur la fonction. Chaque main comporte os, articulations, muscles, tendons extenseurs, tendons fléchisseurs, gaines tendineuses, poulies, artères, veines, nerfs, peau…..Le chirurgien spécialisé fera une évaluation précise de tous ces éléments.

Intérêt d’un diagnostic précis rapide et d’une prise en charge adaptée et rapide :

  • Coût moindre pour le patient en évitant les examens complémentaires inutiles et coûteux surtout quand le coût des soins est à la charge du patient.
  • Coût moindre pour la société et les organismes de prise en charge
  • Gain de temps dans le règlement du problème
  • Retour plus rapide à la fonction, au travail
  • Moins d’égarement diagnostique, moins d’erreur diagnostique
  • Meilleur résultat au final donc moins de séquelles fonctionnelles
  • Meilleure satisfaction du patient et du médecin

L’acte chirurgical se déroule au bloc opératoire dans des conditions d’asepsie stricte en général sous anesthésie de la main seulement ou bien si l’intervention est trop longue une anesthésie de tout le membre supérieur.

Le chirurgien est entouré d’une équipe: anesthésiste, infirmière anesthésiste, infirmier de bloc et un infirmier circulant. La plupart des interventions du membre supérieur est réalisée sous anesthésie loco-régionale, parfois complétée par une sédation et donc le patient peut communiquer avec l’ensemble de l’équipe. C’est le moment de la technique pure sans oublier la présence du patient. Autour de cet acte, tout un support logistique est nécessaire avec brancardiers, infirmières d’étage, aides-soignantes… qui sont là pour accompagner le patient dans ce moment toujours stressant.

L’hospitalisation se fait en ambulatoire avec un séjour de 2 à 6 heures en fonction du type d’anesthésie. Le patient aura reçu au préalable toutes les consignes pour les pansements, la prise d’antalgiques, le début de la rééducation…

Vous aurez les coordonnées de la clinique et du chirurgien pour toute question que vous n’avez pas pensé à poser.

Le suivi post-opératoire est différent d’une intervention à l’autre et les modalités ont été préalablement expliquées lors de la consultation et figurent sur les documents remis avant l’intervention. Le patient sera revu régulièrement pour surveiller l’évolution jusqu’à résolution du problème. Des soins infirmiers peuvent être nécessaires et seront réalisés soit en ville soit à la clinique, des séances de rééducation peuvent être utiles pour récupérer les fonctions…

La gestion de la douleur et du confort du patient est une priorité absolue. Les protocoles d’anesthésie sont adaptés à chaque cas pour minimiser l’inconfort et faciliter une récupération optimale.

La rééducation post-opératoire de la main, du poignet ou de l’épaule, essentielle à la récupération de la fonction et à la réduction des séquelles, est soigneusement planifiée. Des programmes de rééducation sur mesure sont élaborés pour chaque patient. Ils intègrent des exercices de mobilisation des articulations avec renforcement musculaire et éventuellement la réalisation d’orthèse sur mesures.

Les patients bénéficient également d’un suivi post-opératoire attentif de la cicatrisation et du pansement, visant à prévenir les complications pour une récupération rapide et durable permettant un retour rapide à une vie active.